À l'aide du programme corrg.f, nous pouvons vérifier quel devrait être le temps de thermalisation utilisé pour une simulation particulière. Supposons que le système soit initialement dans une configuration A choisie aléatoirement. Il est vraisemblable que l'énergie, le remplissage et autres observables associées à la configuration A ne coïncide pas avec celles des configurations d'équilibre. Ainsi, plus le temps de thermalisation accordé par l'utilisateur est petit, plus la fluctuation des observables devraient êtres important, pour ensuite tendre vers une valeur finie et peu élevée.
Nous évaluons les fluctuations des différents observables pour un réseau de 4x4 sites, b =4. Chaque bloc de mesure est la moyenne arithmétique de 10 mesures. Premièrement, voici les mesures ainsi que les fluctuations associées à la fonction de Green de vecteur d'onde k=(p ,0) (niveau de Fermi), au temps imaginaire t =b /2, à demi remplissage á nñ =1.
Encore une fois, nos mesure n'affiche aucune thermalisation. Pour les trois observables considérés, la moyenne des mesures est relativement constante du début à la fin de la simulation. Donc, si la seconde hypothèse est vraie, elle n'est pas la seule cause de cette indépendance au temps de thermalisation. Dans le but de vérifier notre seconde hypothèse, deux possibilités s'offrent. La première constitue à changer l'orientation d'un spin à un site choisit aléatoirement, et cela, pour toutes les tranches de temps imaginaire. Cette manoeuvre disperse l'échantillonnage de l'espace de phase, mais s'avère peu fructueuse.
Pour vérifier notre seconde hypothèse, nous pouvons également simuler un système de spins où le potentiel d'interraction est positif. En général, le problème du collement n'est pas présent dans un tel système. Ici, on utilise U=+4.
Étrangement, le remplissage ne fluctue pas pour un U positif. De plus, les autres observables sont très stables pendant toute la durée de la simulation. Ainsi, nous pouvons écarter notre seconde hypothèse, puisque le problème de collement ne semble pas être la cause de nos observations.